The panel “Questioning the trauma. Mental disorders among African fighters (20th – 21st centuries)” could be of interest to h-madness readers. It is part of the European Conference on African Studies (ECAS) which will take place in Cologne from 31/05/2023 to 03/06/2023. The deadline for sending in a proposal for the panel is 09/01/2023. This can be done via this link.
Below more information about the CfP in English and French:
“This panel aims to question the notion of “war trauma” by confronting it with the contrasting experiences of African fighters (men and women) during the 20th and 21st centuries. It will discuss the plurality of experiences and psychological manifestations, modes of care and forms of recognition in contemporary African societies.
Few research works have focused on mental disorders among African fighters, whether they were contracted during world conflicts, wars of decolonization, “civil wars” or even terrorist actions throughout the 20th and 21st centuries. Nevertheless, these plural contexts offer a variation of situations that invite us to study mental disorders related to war and combat experiences through different perspectives.
This panel would like to adopt an approach going beyond the normative framework defined by historical works focused on major European conflicts and medical care of “war traumas”. It aims to bring together researches on: experiences of mental disorders by African fighters (men and women); mental care delivered by medical and military institutions, but also by families, healers and religious institutions; the moral and sociopolitical (non-)recognition of these experiences, and its consequences on fighters, their psyche and transmission of their memories.
Although this panel is positioned in the historical field, approaches from all social sciences are welcome and multidisciplinary analyses on the research materials are particularly awaited. Interventions may concern fighters from all the African continent and its islands, regardless of the conflict zones adressed.
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Questionner le trauma. Troubles psychiques de combattants africains (20e-21e siècles)
Ce panel souhaite réfléchir à la notion de « trauma de guerre » en la confrontant aux expériences extrêmement contrastées de combattant.e.s africain.e.s au cours des XXème et XXIème siècles. Il discutera de la pluralité des vécus et des manifestations psychiques, des modes de prise en charge et des formes de reconnaissance dans les sociétés africaines contemporaines.
Les troubles psychiques de combattant.e.s africains, qu’ils soient liés à la participation aux conflits mondiaux, aux guerres de décolonisation, aux guerres dites civiles, ou encore aux phénomènes terroristes tout au long des XXe et XXIe siècles, ont fait l’objet de peu de recherches. Ces contextes pluriels offrent pourtant une déclinaison de situations qui permettent d’envisager les troubles liés aux expériences du monde combattant de bien des manières.
“Ce panel souhaite promouvoir une approche qui permettrait de sortir du cadre normatif issu en partie des travaux sur les grands conflits européens et visant la prise en charge des « traumatismes de guerre » par les institutions militaires et/ou médicales. Il s’agit dans cette”perspective de faire dialoguer des recherches portant sur : l’expérience et le vécu des troubles mentaux par celles et ceux qui en sont atteints ; leur prise en charge dans des sphères non seulement médicales ou institutionnelles, mais aussi familiales, religieuses, vernaculaires ; la (non-)reconnaissance de ce vécu au niveau moral et sociopolitique et les conséquences qu’elle entraîne sur le sujet, son état psychique et la transmission de son expérience.”perspective de faire dialoguer des recherches portant sur : l’expérience et le vécu des troubles mentaux par celles et ceux qui en sont atteints ; leur prise en charge dans des sphères non seulement médicales ou institutionnelles, mais aussi familiales, religieuses, vernaculaires ; la (non-)reconnaissance de ce vécu au niveau moral et sociopolitique et les conséquences qu’elle entraîne sur le sujet, son état psychique et la transmission de son expérience.
Si les travaux à l’origine de ce panel se situent dans la discipline historique, les approches issues de toutes les sciences sociales sont bienvenues et les réflexions pluridisciplinaires sur les matériaux mobilisés sont particulièrement attendues. Les interventions pourront concerner les combattant.e.s issu.e.s de l’ensemble du continent et de ses îles, quelles que soient les zones de conflits.”